J'ai adoré les chansons, et l'histoire. Ce film est une pûre merveille, j'ai été juste surprise de la fin, sans pour autant en être déçue

En voyant l'affiche et la bande-annonce, je m'attendais à la même chose que le décris Minimoi : une atmosphère glauque et un bel humour noir. À ce point-là, je ne fus pas déçu. Mais, avant de critiquer négativement ce film, je dois prévenir ne pas être un connaisseur en ce qui concerne les comédies musicales car je n'en ai vu que deux : "Chicago" et "The Wall". J'ai adoré les deux car j'aime beaucoup la musique en plus du cinéma. "Sweeney Todd" est la plus mauvaise que j'ai connu. L'ambiance inquiétante des grandes rues chiques de Londres est très bien faite mais le scénariste ne profite pas de ces beaux décors et de la musique. Pendant qu'ils chantent, très bien sans vouloir en faire trop, ils ne font rien. Ils ne dansent pas, ne bougent pas... Le scénario va lentement et à difficile à aller au même rythme que la musique. L'histoire et le mise en scène mise beaucoup sur les meurtres au couteau du personnage Benjamin Barker incarné par Johnny Depp mais ceux-ci sont répétitifs et on n'est plus impressionné du tout après le deuxième crime de l'alias Sweeney Todd. Ce film s'adresse, donc, aux passionnés de la musique classique mais pas aux mordus des comédies musicales. Très moyen, malgré l'excellente réalisation.

Un thriller musical d'une réjouissante noirceur, ça c'est original ! Osé, ce petit bijou d'esthétique gothique et d'humour macabre ! D'accord, certaines chansons peuvent devenir lassantes ("Johanna") mais dans l'ensemble les paroles sont vraiment magnifiques. Johnny Depp fait preuve d'une incroyable aisance et Helena Bonham Carter n'est pas en reste ! Une très bonne surprise (moi qui déteste les comédies musicales). !

C'estr une bonne reconstruction et le chan est bien aussi.

Sweeny Todd.... ou la Véritable Histoire de Jack (Sparrow) l'Egorgeur. Côté scénario, Benjamin Barker n'est jamais qu'un Comte de Monte Cristo à la sauce Burton, venu assouvir sa vengeance avec ce qu'il semblerait une soif assez insatiable de sang... Dialogues chantés, caméra déjantée, l'ouverture n'est pas sans rappeler Moulin Rouge de Luhrman, injustement taxé d'hystérique. Mis à part pour les oreilles excessivement chatouilleuses, les prestations chantées n'ont pas davantage à rougir ici de leur qualité musicale ou de leur portée émotionnelle, et rien à envier à certains professionnels qu'on nous vend et vante sur les ondes... La magie ne tarde donc pas à opérer et nous voilà transportés par cette comédie musicale merveilleusement morbide.Toutefois jusqu'à ce qu'elle en devienne glauque et gerbante. Car il est bon ton de prévenir que le film bascule dans sa seconde moitié à une forme de carnaval macabre qui risque d'en incommoder plus d'un(e). Le réalisateur s'efforce à faire gicler l'hémoglobine avec une maestria toute tarantinesque et nous abreuve de plans aux détails douteux dignes d'un documentaire sur les crématoires d'Auschwitz. Mais il serait dommage de réduire la dernière folie de Burton à ce seul aspect. Il a tout de meme réussi l'exploit de nous servir un opéra grandiose à la photographie fabuleuse et serti d'une distribution surprenante. En plus de son éternel acolyte Johnny, qui nous bluffe constamment par son charisme étourdissant, il a été rudement bien avisé de s'entourer de sa compagne Helena, redoutable et touchante à la fois, et qui doit à ce rôle magnifique de la rendre étonnamment séduisante, ainsi que de l'immense Allan Rickman, amoureusement fou et merveilleursement fourbe. Sans oublier Sacha Baron Cohen, qui prouve ici haut la main qu'il serait dommage de le cantonner au seul créneau d'agitateur crétin politiquement incorrect, et Timothy Spall, aussi coquet que cruel. Il est effectivement amusant de voir réunis Rogue, Lestrange et Pettigrew, tous invités à ce grand bal démoniaque... En résumé, je ne reprendrai certes pas de cette tourte à la farce trop macabre à mon goût, mais le spectacle vaut le déplacement ... pour un public averti cependant. A voir les hoquets de dégoût dans la salle, on ne préviendra jamais assez...